Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Samedi 23 Novembre

Rendez-vous à 14h gare de Rueil pour le premier week-end de troupe. Il est beau ! Il est là ! Le nouveau chef Jai-Joun Oui attend les scouts de pied ferme, accompagné de Guillaume, pour de sobres mais non moins émouvantes présentations.

Le voyage jusqu’à Villebon sur Yvette ne se fait pas sans encombres. La célérité du RER A contraste fortement avec l’inertie de son acolyte B, victime de son traditionnel incident technique qui maintiendra notre joyeuse bande 45 minuscules minutes sur le quai. Classique…

Une fois sur place, une marche d’une demi-heure mène tout le monde au célébrissime bois de Ganailles qui sera le théâtre de LA révélation du mois : le Thème d’Année !!

Vestes intimidantes, cabans élégants, chapeaux feutres, mitraillettes chargées à bloc, chemises d’un gout exquis, bretelles modernes… Vous l’aurez compris, la maitrise vous emmène dans la Chicago asservie par l’ « ennemi public n°1 » Al Capone ! Mais voilà que le mafieux est sous les verrous et que les quartiers populaires tyrannisés ont l’occasion de renverser la despotique Chicago Outfit, la terrible organisation de l’italo-américain…

Mettez- vous dans l’ambiance !

http://www.youtube.com/watch?v=3o_9rMTPOt0

- 4 grandes familles sont sur le pied de guerre :

Vincenzo Capone, le frère marginalisé d’Al qui veut prendre sa revanche. Ignoré, raillé, mis à distance et jugé incapable de représenter avec honneur la séculaire famille Capone, Vincenzo ronge son frein depuis trop longtemps et la bombe à retardement qu'il est devenu est sur le point d'exploser. Derrière lui, tous les clans italiens marginalisés dans une situation outrageusement précaire sont plus motivés que jamais. La patrouille de la Panthère aura la lourde tâche de représenter cette communauté italienne rejetée.

Charles Dean O’banion Junior : (l’apprentissage du nom aura posé quelques difficultés) leader du North Side Gang, il symbolise la communauté Irlandaise longtemps étouffée par Capone et lassée de boire son whisky en fredonnant du Francis O’neil dans les taudis des quartiers nord. C’est la patrouille du Cerf qui incarnera nos sympathiques rouquins.

Yvan Bojdanev : fou furieux tout droit venu de Saint-Pétersbourg à la tête des Tenevikis qui va aider les slaves des quartiers Est longtemps bâillonnés et à l’écart. Un peu plus d’égalité ne ferait pas de mal vis à vis du partage des ressources et des infrastructures. La notion d'égalité, les russes la connaissent bien à l'époque ! Le Chamois jouera le rôle des communistes en chapkas et doudounes.

Juna Herrero : tout droit venu de Los Angeles à la tête du Clanton Street Gang, c’est le messie annoncé pour les quartiers Ouest des portoricains et autres latinos complètement relégués en périphérie de la ville. La sieste c'est bien, les déjeuner à 18h aussi, mais si on n'a plus de lit ni de vivres, ça pose problème. On délaisse la machette obsolète pour la mitraillette de compète et on réclame un meilleur équilibre dans une ville trop longtemps clivante. C’est à la patrouille de l’Aigle de jouer !

- Première phase de jeu :

Un stratego : chaque patouillard a un grade, d’une certaine valeur, il s’agit de battre les autres à la prise de foulard pour révéler son grade et déterminer qui envoie qui au commissariat, sachant que la police verse une rançon plus ou moins élevées selon le statut (10 000$ tout de même pour le parrain !).

Attention tout de même aux mises à prix et aux raids policiers !

Félicitation à l’Aigle et Juan Herrero qui auront totalisé 53 000$ en trois phases.

  • Retour et dîner

Une nouvelle demi-heure de marche nous mène au lieu de camp : la retraite des pères Lazarites. Une vaste plaine avec une vue plongeante sur les communes en contrebas, un chêne gigantesque en bas duquel un coin feu tout préparé attendant patiemment d’éclairer et de réchauffer une soirée déjà bien fraiche. Les tentes sont rapidement montées et les préparatifs de l’ambitieux menu, concocté par Jai-Joun, entamés. Soupe à la tomate et au vermicelle, poulet à la basquaise… Les préparatifs plus longs que prévu auront eu raison de la veillée mais aussi des estomacs satisfaits.

- La promesse de Tanguy

Il se fait tard, mais tout le monde retire le jogging et le pull de jeu, laisse tomber son manteau, allume les torches et se rassemble dans le bas de la plaine pour un moment très important dans la vie du groupe : Tanguy, dans l’impossibilité de le faire lors du dernier camp, prononce sa promesse. Le cérémonial est fluide. Les doigts légèrement courbés par le froid au moment de faire le signe, Tanguy s’engage un peu plus dans la troupe et réitère son discours de fidélité à son CP. Après un instant de prière, chacun cours se réfugier dans la chaleur bienveillante et salvatrice de son duvet.

Dimanche 24

GRASSE MATINEE jusqu’à 7h30, rassemblement, dérouillage puis préparation du petit déjeuner une fois le pain amené par Baudoin et François (qui n’ont pas du tout mis une demi-heure à trouver la boulangerie et visité la moitié du département à cette occasion). Ces héros discrets des temps modernes sont à mettre à l'honneur. Chocolat chaud et tartine au Nutella (bon d’accord, c’était du Nustikao) régénèrent tout ce petit monde qui a survécu au froid polaire nocturne. Rassemblement près de l’église pour voir Tanguy renouveler son engagement (sous les yeux de sa famille qui s’était déplacé), en présence d’un ecclésiaste inspiré qui bénira les CP par la même occasion.

- Les activités

Après la messe, la tenue de sport est de rigueur pour un « jeu de la gourde » (nous n’étions pas très inspirés pour la dénomination) bouillant d’intensité. Les Patrouilles du Cerf et de l’Aigle opposées au Chamois et à la Panthère donnent tout pour faire tomber une gourde placée dans une zone immaculée à l’aide d’un ballon de rugby qui rappelle à lui seul que les plaquages sont autorisés.

Le match qui aboutira à un 8 partout retentissant se règlera à l’occasion d’une séance de tirs au but d’anthologie voyant la Panthère et le Chamois l’emporter 10 à 9. Incroyable.

Un rangement et un déjeuner plus tard, les patrouilles présentent les hymnes de leurs communautés respectives alliant humour et danses avec un talent mitigé. Les performances valaient tout de même le détour !

Enfin, une dernière phase pour la journée : un jeu de douanier et de contrebandiers qui verra les Russes et les Mexicains parvenir à faire passer la frontière à 540 tonnes de Charbon et de Sombreros. Les pizzas italiennes et les trèfles irlandais auront été moins prisés dans le pays. La créativité dans les cachettes pour échapper aux fouilles est à souligner, la maîtrise en est encore toute bouleversée.

Enfin, avant de partir, la rivalité entre familles sera alimentée par des clash lors desquels les vannes plus ou moins percutantes auront fusé de tous les côtés. L’applaudimètre ayant mis à peu près tout le monde à égalité.

Retour sans problème à la gare, le RER B (ô révolution) est à l’heure et nous dessert dans les délais prévus, le A fait le boulot, et nous retrouvons les parents à Sainte Thérèse pour la fin d’un week-end riche en émotions.

Les tribulations de la troupe lors de notre premier week-end
Les tribulations de la troupe lors de notre premier week-end
Les tribulations de la troupe lors de notre premier week-end
Les tribulations de la troupe lors de notre premier week-end
Les tribulations de la troupe lors de notre premier week-end
Les tribulations de la troupe lors de notre premier week-end
Les tribulations de la troupe lors de notre premier week-end
Les tribulations de la troupe lors de notre premier week-end
Les tribulations de la troupe lors de notre premier week-end
Les tribulations de la troupe lors de notre premier week-end
Les tribulations de la troupe lors de notre premier week-end
Les tribulations de la troupe lors de notre premier week-end
Les tribulations de la troupe lors de notre premier week-end
Les tribulations de la troupe lors de notre premier week-end
Tag(s) : #Evènement
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :